Parlons-en – Pourquoi et comment j’utilise l’Intelligence Artificielle

Auteur(s): Louis Ouellet


Donc, si vous n’avez pas vécu sous un rocher, vous devriez déjà savoir que l’IA (Intelligence Artificielle) et les LLM (Large Language Models) existent. Elles font désormais partie intégrante de nombreux flux de travail créatifs et techniques, et elles sont là pour rester.

Comment j’utilise les outils d’IA

J’utilise les outils d’IA de différentes manières :

  • Graphisme : Bien que je connaisse des outils comme Photopea, je ne suis pas graphiste. Mes compétences suffisent pour de l’édition d’images de base, mais pour des visuels plus créatifs ou uniques, je m’appuie sur des modèles comme DALL-E. Vous l’avez peut-être déjà remarqué dans l’image d’en-tête de mon article. Comme je n’ai pas les moyens d’engager un designer professionnel, l’IA comble cette lacune.
  • Amélioration d’articles : J’écris environ 95 % de mes articles puis je demande à des modèles tels que o1 d’OpenAI de les relire, afin de vérifier la clarté et la lisibilité. Je ne suis pas rédacteur, et l’écriture n’a jamais été mon point fort—surtout quand j’essaie de faire passer mes idées sans paraître trop technique.
  • Débogage de code : J’ai essayé de développer des scripts entiers avec l’aide d’une IA, mais les résultats s’avèrent souvent désorganisés. À la place, j’utilise l’IA pour réfléchir à des idées, établir un plan et, surtout, pour déboguer. Il est bien plus efficace pour moi d’écrire le code moi-même, puis de compter sur un modèle d’IA pour m’aider à résoudre les erreurs ou proposer des suggestions.

Pourquoi j’utilise les outils d’IA

Je suis loin d’être un écrivain ou un rédacteur professionnel. Au lycée et à l’école primaire, j’ai souvent eu des difficultés dans ces matières. De même, en graphisme, je me débrouillais à peu près, mais je n’ai jamais acquis de véritables compétences artistiques.

En tant que développeur, il existe un adage : “Vous passez environ 5 % de votre temps à écrire du code et 95 % à le déboguer.” Grâce à l’IA, je peux réduire considérablement ce temps de débogage, ce qui me permet de me concentrer sur l’écriture de nouveau code ou l’amélioration des fonctionnalités. Le processus de développement s’en trouve ainsi accéléré et plus agréable.

Conclusion

L’IA n’est pas une solution miracle qui résout tout sans faille. Toutefois, c’est un allié précieux pour ceux d’entre nous qui ont besoin d’un petit coup de pouce—qu’il s’agisse de créer des visuels, d’améliorer un texte ou de déboguer du code. En connaissant les forces des outils d’IA et en comprenant leurs limites, nous pouvons les intégrer à nos flux de travail sans perdre notre propre touche créative ou intellectuelle.

Au final, l’IA est un complément à la compétence humaine, et non un substitut. Pour ma part, il s’agit de consacrer plus de temps aux aspects de mon travail qui me passionnent vraiment, et moins de temps sur ceux qui me ralentissent. L’IA m’aide à combler mes lacunes personnelles, me permettant ainsi de partager mes idées plus efficacement avec vous.

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